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Akuma's Yaoi Stories

13 juillet 2010

If Winter Comes .... 3eme partie, et fin =)

Bonsoir, Ce soir l'envie m'a reprit, c'est pour ça que j'ai décidé de vous publier la fin (enfin) de cet OS, commencé il y a plus d'un an, mon dieu. Si quelques lecteurs passent encore par ici, je vous souhaite sincèrement une bonne lecture et vous remercie du fond du cœur. Akuma. If Winter Comes … 3eme partie Aujourd'hui, nous étions samedi, je ne travaillais pas. Après avoir quitté l'appartement de mon ancien amant, j'avais trainé les pieds jusque chez moi, mais en voyant la voiture de ma femme stationnée en face de l'immeuble, j'ai fui. Je n'avais le cœur à la voir, ni l'esprit assez vif pour trouver une excuse qui me semblerait convenable pour mon absence de cette nuit. C'est donc ainsi que je me suis retrouvé devant la porte d'Alexandre, tapant avec insistance sur la lourde porte en bois qui séparait le hall en marbre de son appartement chic en plein centre-ville. Alexandre était un vieil ami. D'aussi loin que je m'en rappelait, je l'avais toujours connu. Petit, il venait déjeuner dans l'ancien restaurant de mon paternel, avec le sien, tous les midis durant les vacances. Son père à lui était directeur d'une immense entreprise dans l'import-export. Le mien était gérant de restaurant, et l'écart social entre nous était immense. Malgré tout, nous sommes rapidement devenus inséparables. Au bout d'une dizaine de minutes, j'entendis des pas de l'autre côté de la porte, puis les multiples loquets et enfin la porte s'ouvrir, pour laisser apparaître la silhouette d'Alexandre, son visage mi-endormi, mi-lassé et ses yeux posés sur moi l'air de me scruter, tout en me faisant comprendre que je dérangeais son précieux sommeil. Cependant, quand il vit ma mine défaite, il se poussa de l'entrée pour me laisser passer, en articulant péniblement quelques mots avant de se diriger vers la cuisine : - Je vais faire du café. Je le suivis, puis me posais sur le tabouret face au luxueux bar qui trônait dans la pièce. - Je suis désolé de te déranger … Murmurais-je. Alexandre, après avoir mit la machine en route, s'appuya contre le meuble et me lança un regard, tout en allumant une cigarette. - Tu parles, tu tires une tronche … Pire que quand ce connard de grunge à crinière t'as lâché y'a … Il stoppa sa phrase net en voyant ma mine que je devinais encore plus déconfite. - Tu l'as revu c'est ça ? Ouais, c'est ça, ça peut être que ça de toute façon, finit-il, d'un ton lasse, en tirant sur sa cigarette. - J'ai passé la nuit avec aussi, continuais-je, honteux. Je n'osais pas le regarder, mais je devinais qu'il levait les yeux au ciel. Il détestait Lawrence depuis toujours, à vrai dire. Autant son look que sa personnalité ne collait pas avec l'étiquette de marque qu'Alexandre s'évertuait de porter depuis sa tendre enfance, ils étaient diamétralement opposés. Il avait tenté de me prévenir que je ne tirais rien de bon de Lawrence, lorsque notre jeu du chat et de la souris avait commencé. Et je lui avais ri au nez quand Lawrence et moi nous étions mit en couple. Malgré tout, il avait su être la quand tout c'était fini. - Laisse moi deviner, il t'a fait le coup du « c'était cool, maintenant dégage » ? - Comment tu … - C'est tellement lui, tout ça. Alexandre saisit deux tasses dans un des placards, puis servit le café avant de m'en tendre une. - Comment peux tu être encore étonné de lui, Sven ? Et surtout replonger dedans tête baissée ? Tout ce qu'il a toujours fait c'est se servir de toi, et des autres, continua Alexandre, alternant café et cigarette. - Je sais mais … - Mais tu as encore des sentiments pour lui, et bla et bla … ça fait 10 ans, c'est fini. Tu ne vas pas gâcher tout ce que tu as construit, ta femme, ton boulot, pour ce type ?! - Tout ce que j'ai construit, c'est un beau mensonge, Alex … Il soupira, écrasa sa cigarette dans l'évier et s'approcha de moi. - Ne fais pas deux fois la même erreur, Sven. Puis il me laissa à mes questions pour rejoindre son lit. Alexandre n'avait pas tord. En fait, il avait même complètement raison, depuis toujours. Il vivait dans la méfiance, et n'accordait sa confiance pour rien au monde, c'est ce qui le sauvait. Et c'est aussi ce qui l'empêchait de vivre. Il n'avait jamais eu de relation durable, ni de véritable ami, si ce n'est moi, et pourtant c'était celui qui s'en sortait le mieux. Après quelques heures de réflexion et de confusion, j'en vint à la conclusion que je préférais regretter et vivre, plutôt que n'avoir aucun regret et ne pas avoir vécu. Je saisi donc ma veste, puis me hâtais vers la sortie. Une fois dehors, je constatais que le soleil était déjà haut dans le ciel, et décidais d'enfin regarder mon portable. 8 appels en absence. Chloé devait être morte d'inquiétude. Et je m'en fichais. Je marchais depuis un moment déjà à travers la ville, sans but précis. Mes pas m'avaient conduits dans un parc ou j'avais l'habitude de trainer, enfant, puis dans la rue commerçante, toujours bondée de monde et enfin dans cette fameuse rue ou 10 ans auparavant tout c'était arrêté. Le décor était réellement le même, tout était blanc, même le ciel. En arrivant dans cette rue, le soleil avait laissé place à une immense étendue blanche, sans aucune imperfection. En levant la tête vers elle, je reçus quelques flocons sur le visage, puis d'autres tombèrent tout autour de moi. Alors que je tournais la tête vers le coin de la rue, là ou une statue à la forme étrange veillait sur le croisement, j'aperçus une silhouette noire qui se détachait du paysage blanc. L'individu se baissait, et déposa alors une rose rouge au pied de la statue, puis continua à l'admirer silencieusement. Je m'avançais vers lui, doucement. Mes pas craquaient dans la neige, mais il ne semblait pas s'en rendre compte, fixant toujours cette fleur brisant la blancheur du sol. Une fois arrivé à une distance suffisante, je vis les longs cheveux noirs de Lawrence remuer avec le vent. Son regard brillait d'une lueur étrange et ses longs doigts caressaient les contours de la rose. - Lawrence … Il ne leva même pas la tête vers moi, et continua à respirer lentement. - Lawrence … , répétais-je après quelques minutes. - Quelqu'un est mort, articula-t-il lentement. - Ah bon … ? - Oui, quelqu'un, non quelque chose est mort plutôt, ici. Lawrence se releva, puis me regarda un instant. Il finit par répondre à mon interrogation muette. - C'est moi. - … quoi … ? - Maintenant je peux te le dire, continua-t-il, plus vif, en tournant son regard vers un point invisible, ça fait 10 ans après tout, alors voilà, je t'aimais. Non, non, j'étais … heu, comment dire, tu vois, tellement amoureux de toi qu'aucun mot ne suffisait à le définir. Choqué, je n'arrivais plus à articuler un mot. Lui, m'aimer ? Impossible. Il m'avait quitté, c'était LUI qui avait rompu. - C'est une blague ? Si tu m'aimais, pourquoi … - Pourquoi je t'ai quitté ? Me coupa-t-il. Facile à deviner, non ? - J'avoue que la je ne te suis pas … - C'était quoi tes paroles …. Il baissa la tête et fixa le sol. Ah oui, ça sonnait du genre « tu crois que je t'aime ? T'es dingue » ou alors … hum … « non, toi et moi c'est juste pour le fun » … pfff, il soupira, et la tu débarques comme une fleur, tu m'embrasses, tu me baises … Mais t'as une idée de ce que je ressens, bordel ?! Il avait hurlé la fin de sa phrase et je sentais nettement la douleur de ses mots. Des larmes dévalèrent ses joues blanches, je fis un pas vers lui mais il m'empêcha d'aller plus loin. - Tu veux me consoler, c'est ça ? T'as pitié ? Et bien, garde la, ta pitié ! Je franchis les quelques pas qu'il restait entre nous, et pris son corps frêle dans mes bras, plongeant ma tête dans son cou, dans ses longs cheveux noirs. - Pourquoi t'es si con … ? Demandais-je, dans un sanglot. Il recula mon visage, et vit les larmes qui cavalaient dessus. Nos yeux mouillés ne se lâchaient plus, et j'ai comprit qu'il avait entendu le message silencieux que je lui avais fait passé. Nous étions deux jeunes idiots, il y a 10 ans. Deux jeunes idiots amoureux. Et nous sommes toujours deux idiots. Deux idiots amoureux. Lawrence pressa douloureusement ses lèvres contre les miennes, dans un soupir, puis nos bouches se scellèrent dans un baiser. Je me suis entendu lui dire « je t'aime », entre deux baisers. Et il y a répondu par un autre baiser, plus tendre. Après de longues minutes, il se recula de mon visage, pour le caresser doucement de sa main. - Des gens nous regardent, dit-il. - Je sais, murmurais-je, et je m'en fiche. Je me détachais de ses bras, puis me baissais pour attraper la rose. - Elle n'est plus utile ici, maintenant, dis-je en revenant vers lui. Elle est bien plus belle entre tes mains. Il sourit, prit ma main dans la sienne et nous marchâmes jusqu'à chez lui, avec l'intention de rattraper dix ans de non-dits. Si l'hiver vient, je l'accueillerai à bras ouvert, j'emprisonnerai ses flocons dans ma mémoire, et je garderai ses sentiments dans mon cœur. Si l'hiver vient, je ne veux le passer qu'avec toi, Lawrence.
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11 janvier 2010

... hum ... qui me parle ?

Helloooo, people ! Bon, désolée pour l'attente, j'ai honte =X J'ai eu pas mal de soucis avec mon pc, mais la tout est réglé ! Donc j'ai fait la suite de Breakdown, elle est sur papier, faut que je remette la main dessus et que je tape tout ça, donc dans le courant de la semaine ! Merci de venir ici même s'il n'y a plus aucun signe de vie ='( A bientot ! Aku' choupinounet' <3
24 octobre 2009

Breakdown - 2

Ce n’est que le lendemain midi qu’Arkady poussa la porte de son appartement. Kellen l’attendait patiemment sur le canapé, seul, la tête entre les mains. Rien qu’a la vision de son frère, Arkady sentit une bouffée de haine le submerger. A bout de quelques minutes, Kellen remarqua la présence de son jumeau, il se leva d’un bon et s’approcha rapidement de lui, l’air furieux. - T’étais ou, bon sang ?! Tu ne sais pas comment je me suis inquiété ! Cria Kellen. Arkady lui lança un regard vaguement intéressé, bien qu’on remarquait tout de suite la colère qui l’envahissait. Il lui répondit le plus calmement possible : - J’étais en train de baiser. - Tu …. Tu faisais QUOI ?! - Tu veux sans doute un compte rendu détaillé ? - Ne joues pas à ça avec moi, Ark ! - Jouer a quoi ? Je répondais à ta question, tout simplement. Bon, on devait pas aller faire des courses ? Kellen soupira, puis attrapa son manteau. - C’est bon, on peut y aller. Arkady lui emboita le pas, puis ils montèrent dans la voiture stationnée en bas de la rue. Dans l’habitacle, l’ambiance était tendue, voir glaciale et c’est donc ainsi qu’ils arrivèrent au supermarché. Le blond attrapa un panier près des caisses, et avança dans un des rayons. - Tu comptes faire la gueule longtemps ? Demanda Kellen. Parce que franchement le seul qui ai une raison de faire la gueule ici, c’est moi. - Si tu le dis. - Arkady ! - Oui ? Il plongea ses yeux verts dans ceux de son frère, le dissuadant de continuer sur cette voie. - Elle était jolie au moins ? Finit par dire Kellen. Arkady leva les yeux au ciel, quel débile, vraiment. Ils firent donc quelques courses et se rendirent au rayon fruits et légumes. - Hello, toi … Murmura une voix derrière Arkady, tout en l’enlaçant. Kellen se retourna aussi sec, il dévisagea l’inconnu qui n’était autre que Dante. Arkady se dégagea de son étreinte, gêné. - Salut …. - T’es parti vite ce matin, même pas eu le temps de me dire au revoir ! Le sang de Kel ne fit qu’un tour, il avait les yeux exorbités, il avait enfin comprit. Cependant il ne dit rien, choqué, fixant son frère avec dégout, ce que remarqua évidement Arkady. Celui-ci était au bord des larmes, a la limite du malaise. Qu’il soit choqué, d’accord, mais qu’il le regarde de cette façon … avec dégout. Il ne s’attendait vraiment pas à cette réaction, il aurait même préféré qu’il crit, qu’il le frappe, mais du dégout, c’était pire que tout. - Heu … Appelle-moi plus tard, murmura Arkady en gribouillant son numéro de portable sur un papier. Il regarda son frère. Celui-ci avait décidé de bouger. Il posa simplement le panier de courses par terre, puis tourna les talons pour sortir du magasin et finalement entrer dans la voiture. Arkady couru derrière lui, il s’assit également et attendit que son frère parle. Mais aucun son ne sortit de la bouche de Kellen, il se contenta d’allumer le contact, de démarrer et de rentrer chez eux, sans un regard. Arkady laissa couler péniblement les larmes le long de ses joues, s’il avait encore espéré quelque chose, ce dernier espoir se serait brisé en mille morceaux. Kellen gara la voiture en bas de l’immeuble, puis il ouvrit la porte du hall d’entrée. Il prit le courrier dans la boite aux lettres, jeta les publicités dans la petite poubelle prévue a cet effet, puis se dirigea vers les escaliers, en lisant une facture, ignorant totalement Arkady. Arrivés devant leur porte, ils entrèrent. Kellen s’en alla dans la salle de bain, fermant la porte dans un fracas. Arkady s’adossa à la porte de la cuisine, se laissa tomber le long de celle-ci, et pleura toutes les larmes de son corps. Cette fois c’était fini, son cœur était en miettes. Il se leva quelques minutes plus tard, puis fit un sac avec quelques unes de ses affaires. Il attrapa aussi l’album photo, histoire de pouvoir admirer son frère même loin, et quitta l’appartement, l’immeuble, puis la rue. 6 mois plus tard Par une soirée glaciale d’hiver, Kellen et Erine marchaient main dans la main le long de la Tamise. Nous étions à quelques jours de Noel, l’ambiance était festive. Erine parlait comme toujours, et Kellen l’écoutait en souriant, bien qu’on voyait que le cœur n’y était pas. Il n’avait pas de nouvelles de son frère depuis 6 mois maintenant, il avait essayé de l’appeler mais apparemment Arkady avait changé son numéro. Kellen soupira. Il allait passer pour la première fois de sa vie un noël sans son frère, et ça le chamboulait plus qu’il ne le faisait croire. Il avait dit à Erine qu’ils s’étaient disputés, lui avait raconté l’histoire dans les moindres détails, mais n’avait pas réussi à lui avouer qu’il lui manquait atrocement, par fierté surement. - Alors chéri, tu m’as acheté mon cadeau de noël ?! - Soit patiente, tu verras bien le 25 … - Mais c’est dans longtemps ! - A peine 3 jours, tu peux attendre d’ici la, tu ne penses pas ? - T’as de la chance que je t’aime, soupira-t-elle. Kellen sourit, puis cacha son menton dans son écharpe et continua d’avancer. A quelques mètres de la, Arkady trainait les pieds sur le sol pavé londonien. Des guirlandes étaient accrochées aux lampadaires et on voyait au loin, de l’autre coté du fleuve, les lumières de Big Ben. Dante avait passé sa main autour des hanches de son amant, l’autre tenant la bouteille de whiskey vidée au trois quart. - Boude pas, Ark ! Ca devrait te faire du bien de mettre le nez dehors, ça fait au mois 3 mois que t’es pas sorti ! - Ouais, sans doute … Dante approcha ses lèvres de la joue d’Arkady et déposa un baiser sur celle-ci. - Vire, tu pues l’alcool ! - Et c’est toi qui me dis ça, répliqua Dante en riant. Alors qu’ils avançaient, Arkady s’arrêta net. Kellen était à quelques pas devant lui, tenant dans ses bras Erine. - Oh … murmura Dante. - Il ne m’a pas encore vu, partons … Arkady lui avait tout raconté quelques mois plus tôt. Même ce qu’il ressentait pour son frère. Il avait besoin d’être écouté, il avait beaucoup pleuré sur le coup, mais finalement tout allait mieux … enfin c’est ce dont il essayait de se persuader. Evidement, Kellen le remarqua. Ils se fixèrent un moment, le cœur des deux battait fort. Arkady trouva sont frère encore plus beau qu’avant, et ça lui fit mal. Il semblait aller pour le mieux, être heureux. Etre heureux sans lui. Comme il se sentait ridicule. Il n’avait fait que penser à lui 24 heures sur 24 et était tombé dans une dépression presque évidente, comme en témoignait ses 10 bons kilos en moins. Il avait ensuite noyé son chagrin dans l’alcool, puis, forcé par Dante, il avait reprit du poil de la bête, s’était refait un look. Il avait d’abord coupé ses cheveux, ils étaient maintenant assez courts, en bataille, mais toujours blonds. Puis avait acheté quelques vêtements, les siens étant trop grands à présent. Kellen fut choqué du changement pour le moins radical. Le jean que portait son frère ne cachait rien de ses jambes squelettiques, il se demandait comment il faisait pour ne pas se casser. - Arkady … ? - Salut Kellen, sans réfléchir, se précipita dans les bras de son frère, qui fut surprit. Il le serra contre lui, respira son odeur. Arkady, lui, pleurait déjà dans son cou. - Tu m’as tellement manqué, murmura le blond. - Toi aussi, Ark … C’est donc comme ça qu’ils se retrouvèrent tous les 4 chez Kellen. Dante avait failli refuser, mais le regard lourd de son amant sur lui l’avait obligé à accepter. - Alors vous êtes encore ensemble tous les deux, c’est génial ! Dit Kellen, en regardant tendrement son frère. Dante savait qu’Arkady ne répondrait pas, alors il se contenta de lancer un petit « oui » avant d’admirer la vue par la fenêtre. Erine s’est donc rapprochée de lui, se doutant que les deux frères avaient à parler. Arkady alla dans la cuisine, suivit par son jumeau. - Tu as … beaucoup maigri. - Oh … ouais, un peu. - Tu rigoles, on voit presque tes cotes sous ton cardigan ! - Alors ne regarde surtout pas en dessous, sourit Arkady. Kellen eut un regard peiné. Il trouvait son frère très beau, mais on ne pouvait pas nier que l’alcool, et surement la drogue avait eu un des plus mauvais effets sur son corps. - Je m’inquiète, Ark. - Pas besoin ! Arkady attrapa un plat pour le déposa sur la table. Dante et Erine s’asseyaient à table, le blond haussa un sourcil. - Vous semblez bien vous entendre, remarqua-t-il. Dante fit un sourire en coin, puis tira discrètement la langue à Arkady. Celui-ci se posa à ses côtés, puis ils commencèrent à manger. Alors qu’ils discutaient, Erine prit la parole, en souriant. Elle posa sa main sur celle de Kellen, puis dit : - Au fait, on a une merveilleuse nouvelle à vous annoncer ! Arkady leva la tête immédiatement en sa direction, redoutant la suite. Dante caressa la cuisse de son amant, le rassurant. - On va avoir un bébé ! Le blond lâcha sa fourchette, qui tomba en fracas sur le carrelage. Son poing était serré, ses ongles s’enfonçaient dans la chair pâle de sa main. Il n’avait pas prévu ça. Dante répondit alors : - C’est formidable ! Quelqu’un veut du vin ?! Les yeux perdus dans le vide, Arkady avala son verre d’une traite. Non, vraiment, il n’avait pas prévu ça. A la fin de la soirée, Dante remercia son hôte pour son accueil, puis descendit attendre Arkady dans le hall. Kellen était dans la cuisine, en train de ranger les assiettes dans le lave-vaisselle. Et Erine était devant le blond, le remerciant. Il n’avait rien prévu. Ni cette révélation, ni son acte. C’est ainsi qu’Erine dévala les escaliers, jusqu'à frapper sa tête contre le carrelage plus bas, dans un bruit sourd. Arkady regarda son corps en bas des marches, il fixa, comme inanimé, la marre de sang qui s’étendait tout autour de son petit corps. Il finit par bouger, quand Kellen le poussa pour dévaler les escaliers. - Appelle une ambulance ! Hurla-t-il, tandis que les voisins sortaient en masse de leurs appartements. Non, vraiment, il n’avait rien prévu.
15 octobre 2009

Breakdown - 1

Pour me faire pardonner de cette longue absence, et pour eviter de me faire tuer par ma Leilichou d'amour xD Je poste le début d'une fiction qui ne devait pas du tout être postée a la base, mais bon, pourquoi pas après tout 8D Donc voici le premier chapitre de Breakdown, bonne lecture =D L'eau ruisselait sur le corps fin et pâle d'Arkady. Ce dernier prenait sa douche, il était plus de 3 heures du matin. Malgré la fatigue, il essayait de se maintenir éveillé par tous les moyens, enchainant café, douche glacée et jeux videos. Il n'avait pas fermé l'oeil depuis deux jours et divers sentiments transperçaient son coeur, de l'inquiétude, du manque et surtout de la jalousie. Une jalousie qui envahissait son esprit tout entier, alors qu'il attendait, encore et encore, la raison de ce chamboulement : son frère jumeau, Kellen. Cela faisait deux jours qu'il découchait, deux jours d'angoise, d'autant plus qu'il savait parfaitement ou Kellen était, et ce qu'il faisait. Il était chez elle, et il la baisait. Cette vision le dégouta, il ferma les yeux et laissa couler l'eau glacée sur son visage. Mais s'il ne faisait que découcher ! Il ne répondait même pas à ses appels, ni a ses SMs ! "Ne t'inquiete pas, je rentrerais dès que j'en aurai envie ! Et ne m'appelle plus toutes les 3 minutes, bonne nuit, Kel" Après la lecture du message, le portable avait attérit sur le mur, évidement. Arkady était pourtant d'un naturel calme, du moins en façade. Il affichait toujours ce regard sérieux, comme éternellement dans ses pensées, et quelles pensées ! Elles étaient tournées les 3/4 du temps vers son jumeau, le reste étant occupées par une réflexion sur lui-même, sur son amour inavouable et sale pour celui qui était sa copie parfaite. De son coté, Kellen était son opposé, au niveau du caractère. Très sociable, coureur de jupon et un brin rebelle, le mélange parfait pour faire tomber les filles, songeait Arkady avec désespoir. Mais ce qui lui faisait le plus de mal, c'était sa relation, avec cette fille, Erine. Il avait d'abord pensé que ce n'était qu'une aventure, comme avec les autres, mais cette garce c'était accrochée a Kellen comme une sangsue, puis finalement il avait décidé de lui laisser sa chance, et cela faisait 7 mois qu'ils étaient en couple. Kellen en parlait avec tant de joie, avec ces putains d'étoiles qui brillaient dans ses yeux, que Arkady mourrait d'envie d'arracher, de détruire de ses mains. Ces mêmes mains qui ne pourraient toucher son jumeau qu'en rêve ... Coté physique, ils étaient évidement la copie parfaite l'un de l'autre. Des cheveux blonds clairs, que Kellen avait teint en rouge. Ca lui allait bien, d'apres Arkady. Ce dernier avait les cheveux qui mui arrivaient au milieu du dos, il les attachaient toujours. Ceux de Kellen étaient plus cours, au niveau de la nuque. Il avait toujours une méche qui balayait ses yeux, yeux qu'ils avaient tous les deux de la même couleur, d'un vert perçant, qui vous scrutaient avec intensité. Malgré tous les efforts du petit blond, il avait fini par s'endormir, dans le fauteuil de l'entrée. C'est finalement à 9 heures que Kellen poussa la porte d'entrée. Il regarda Arkady, le visage ensommeillé puis sourit et l'embrassa son frond délicatement. - Tu m'as encore attendu, imbécile ... Il le souleva, puis le porta jusqu'a la chambre. Arkady ouvrit les yeux un instant et murmura quelques mots incompréhensibles pour ensuite se rendormir dans les draps frais. Kellen s'allongea contre son jumeau, pour s'endormir a son tour. Kellen ne se réveilla qu'a 22 heures. Il remarqua les yeux de son frère qui le fixaient, et, quand celui-ci remarqua que Kellen était réveillé, son regard devint dur. Kellen prit les devants et annonca : - Désolé de ne pas t'avoir appellé ... Tu t'inquiétais ? - Bien sur ! Répondit rapidement Arkady. Kellen le prit dans ses bras, puis embrassa doucement l'épaule d'Arkady. - Pardonne-moi. Le blond n'en pouvait plus, il posa alors la question qui lui brulait les lèvres, même s'il connaissait la réponse et qu'il aurait préféré que son frère lui mente. La vérité lui ferait sans doute terriblement mal, mais il s'accrochait au dernier espoir qui lui restait. - Cette fille, tu l'aimes ...? Un sourire fendit le visage de Kellen, il était amusé de la question, et heureux que son frère veuille le proteger ... enfin, c'était ce qu'il croyait. Il répondit franchement : - Je suis en train de tomber amoureux, oui. Le dernier espoir qui restait dans le coeur d'Arkady se brisa, un frisson parcouru son corps frèle tandis que les larmes lui montaient dangereusement aux yeux. Il se retourna pour se lever, avant de dire, d'une voix qu'il espérait le plus naturel possible : - Okay ... Content que ... que tu me l'ai dit. Arkady quitta rapidement la chambre pour aller se réfugier dans la salle de bain, ou il donna un coup de poing rageur dans le mur. Ca ne lui ressemblait pas, d'extérioriser sa colère de cette façon, mais il fallait que ça sorte, pour ne pas craquer devant Kellen, surtout pas. Jamais son frère ne devait savoir, jamais. Ce désir immonde qui l'envahissait, ce sentiment immoral qui le hantait, jamais il ne devait connaitre la vérité. Il finit par s'écrouler par terre en hurlant, il venait de se briser la main. Kellen courut dans la salle de bain, pour trouver le blond a terre, la main avait déjà doublé de volume. - Ark ?! Ca va ? Arkady avait déjà perdu connaissance ... C'est donc quelques heures plus tard qu'ils sortirent des urgences. Arkady avait hérité d'un joli platre qui commançait déjà à l'enerver, mais il voulait se montrer fort devant Kellen, quitte a souffrir en silence, après tout, c'était ce qu'il faisait depuis déjà si longtemps. Les jumeaux venaient de fêter leur 20eme anniversaire. Il vivaient ensemble depuis leurs 18 ans, dans un petit appartement de Londres. Ce qu'aimait le plus Arkady c'était la petite chambre qu'ils étaient obligés de partager. La chambre étroite ne permettait d'accueillir qu'un lit, ce qui avait bien sur réjouit le blond. Il était habitué depuis tout petit à dormir dans les bras de son frère, et changer cette habitude si agréable le dérangeait, evidement. Ils étaient donc dans la voiture de Kellen, quand celui-ci dit : - J'arrive pas a comprendre comment tu as fait pour glisser et te casser la main sur le lavabo ... - Moi non plus ... Répondit Arkady, en rougissant. Kellen sourit, puis caressa la main de son frère de la sienne. - L'important c'est que tu ailles mieux. - Oui, merci. - Au fait, commenca Kellen, Erine va surement venir, ce soir, ça te dérange ? Depuis le temps qu'elle rêvait de te rencontrer ! Le regard du blond se fit plus dur, il retira sa main de celle de son frère. - Pourquoi faut qu'elle viene ? - Je voulais juste que tu la rencontres, comme ça devient sérieux ... Enfin ça me ferait plaisir ... - Mais j'en ai rien a foutre de ta conna... copine ! S'emporta-t-il. Son jumeau le regarda d'un air surprit, s'enerver lui arrivait si peu souvent, il devait être fatigué ... oui, sans doute. - Pourquoi tu t'énerves ? Je comprends pas, la ... - Je voulais juste qu'on passe un peu de temps ensemble, c'est tout, c'est trop te demander ? Ca fait une semaine que tu vas chez elle tous les jours, et tu veux en plus me l'imposer ici ?! - Ha ! Ton frère chéri te manque, hein ? Sourit Kellen. - T'es trop nul comme frère ... Arkady se colla a la portière, énervé. Il lui manquait ?! Ah ! Il avait trouvé ça tout seul ? Ou était donc passé le frère qui ne vivait que pour lui, le frère qui le regardait s'enformir, le frère toujours présent, qui avait toujours peur de faire quelque chose de mal ? Ca, le blond ne le savait que trop bien, il était dans les bras de cette fille, de cette garce qu'il haissait sans même connaitre, le seul obstacle entre son frère et lui. Et puis, la rencontrer, quoi ! Comme-ci il allait tenir à les regarder roucouler, débordant d'amour, quand même l'idée de les voir se tenir la main lui donnait la nausée et une furieuse envie de tout casser ? Hors de question qu'il la rencontre, point final. - Tu sais, je lui ai beaucoup parlé de toi, elle a hate de te connaitre. - Tant mieux pour elle. - Ca te fait pas plaisir ? - Ca devrait ? - Allez, accepte de la rencontrer ce soir, et promi on passe tout le weekend ensemble ! Ce qu'Arkady n'avait pas prévu, c'est que son frère soit aussi insistant. Puis tout un weekend rien qu'eux deux ... - Je suis fatigué, Kel ... - Tu as le temps de te reposer ... s'il te plait ... - ... bon ... d'accord ... Il ne pouvait rien lui refuser, malheureusement. Et cette soirée promettait d'être horrible, horriblement douloureuse pour lui en tout cas. Kellen paraissait si heureux, ça le déprrimait vraiment. - On est arrivés, Ark, tu dors ? - Hein ? Ah, non ... Le blond sortit de la voiture, puis se dirigea vers la porte d'entrée. Il monta rapidement les quatres étages qui le menait à leur appartement, puis dévérouilla la porte. Le salon était plongé dans la pénombre. Il avait été décoré par le blond, et leur correspondait parfaitement, dans les tons gris, noirs et acier, très masculin. Arkady s'allongea sur le canapé, puis soupira en voyant son frère entrer dans l'appartement. Il était si beau ... Ses yeux étaient posés sur lui, alors qu'il admirait son visage inquiet, sans doute à cause de la douleur que resentait son jumeau, il proposa : - Tu veux un aspirine ? - Oui, je veux bien. Kellen s'empressa de prendre un verre d'eau et un comprimé, il le tendit vers son double, les sourcils froncés : - T'es sur que ça va ? - Je connu mieux ... Arkady avala l'aspirine, puis regarda son frère en souriant. Il lui demanda de s'asseoir à ses côtés, l'autre s'exécuta. Le blond posa sa tête sur l'épaule du garçon qu'il aimait plus que tout, savourant cet instant, se doutant que bientôt tout serait fini, envolé. Il sentait que Kellen partirait, il le laisseraitpour aller vivire sa vie, sans lui, et il serait seul. - Tu me quitteras pas, hein ...? Murmura Arkady. - Bien sur que non, je reste la, répondit Kellen en embrassant son front. Il sourit légerement, il n'avait rien comprit du tout. Cela le rendait malade de savoir qu'il n'était pas, et qu'il ne serait jamais aussi important dans le coeur de Kellen que lui l'était dans le sien. Puis, tout à ses pensées, il s'endormit, la tête sur les genoux de son jumeau. - Arkady ? Réveille toi, Erine est arrivée ... Arkady ouvrit les yeux en entendant la voix douce de son frère lui chatouiller les oreilles. Il ouvrit les yeux et vit, juste en face de lui, le visage du démon qui lui volait sa vie, son coeur, son homme. Son sourire s'envola tandis qu'il se redressait, et il constata que ses cheveux étaient détachés, signe que Kellen avait joué avec durant son sommeil. Erine regarda attentivement le jeune homme, un sourire immense sur son magnifique visage, puis dit : - Han, t'es sur que vous êtes jumeaux ? On dirait qu'il est plus jeune d'au moins 5 ans, chéri ! Le blond lança un regard hostile à la brunette, puis rétorqua d'une voix tranchante : - C'est marrant, toi tu parrais plus vieille de 10 ans. - Ark ! S'écria Kellen, surprit, puis il continua, à l'adresse d'Erine, excuse le, il est un peu grognon au réveil ... - Non, quand je me réveille dans tes bras, je suis pas du tout grognon, pensa Arkady, brûlant de l'intérieur tant il était enragé. Il s'étira comme un chat, puis attacha ses cheveux. Il sentait le regard d'Erine sur lui, et cela lui déplut, il eut envie de lui arracher les yeux. Quoiqu'il préférait ça à un roulage de pelle avec son Kellen. Une fois bien réveillé, il planta son regard dans celui de la brune, puis la détailla. C'est vrai qu'elle était magnifique, de longues jambes fines, une belle poitrine, un visage fin et presque angélique, cach par un maquillage outrancier qui, il fallait le dire, lui allait a merveille. La tenue que portait la jeune femme la sublimait d'avantage, une robe blanche taille empire et des escarpins a talons vertigineux. Kellen avait préparé un diner, et ils étaient tous les 3 réunis autour de la table. L'ambiance était glaciale, même si Erine parlait de bon coeur. - ... donc finalement j'ai eu 50% sur cette robe, j'étais heureuse, vu le prix que je devais la payer a la base ! ... - C'est super, pas vrai Ark ? - Elle va faire fureur au bar d'a coté ... AIE !! Arkady venait de recevoir un coup de pied sous la table, Kellen avait l'air furieux. - J'ai l'impression que ton frère ne m'aime pas vraiment, lança Erine en souriant, a l'adresse de Kellen. - C'est pas qu'une impression, murmura Arkady. - Bon, je vais chercher le dessert, annonca Kellen avant de se lever et d'aller dans la cuisine. Erine en profita pour demander : - Tu crois que je te vole ton grand frère, c'est ça ? Le blond lui lança un regard noir. - Tu voles rien du tout, je serais toujours le premier dans son coeur, toi t'es rien qu'une de plus sur sa liste. La brune n'eut pas le temps de répondre que Kellen arrivait déjà. Arkady avait de plus en plus de mal à suporter la situation, il n'arrivait pas à trouver un défaut a cette fille, et il la haissait encore plus. Son coeur se brisait un peu plus a chaque "ma chérie", "mon coeur" et autres lancé par son frère. Il n'avait jamais eu autant envie de tuer quelqu'un qu'en ce moment, que de tuer cette Miss Parfaite qui lui volait la personne la plus importante au monde pour lui. - Je vais me raffraichir, lança Erine en quittant la table. A peine eut elle quitté la pièce que Kellen demanda : - Alors, comment tu la trouves ?! Et arrète de lui parler comme ça ! - Elle est su-per ! Répondit Arkady avec une ironie bien visible. - T'as vu ça ! Je suis si content que tu l'ais enfin rencontrée ! - Je vais me coucher. - Attends ! Heu ... tu voudrais pas dormir sur le canapé ? Parce qu'avec Erine on ... - Elle va dormir dans notre lit ?! Le coupa Arkady, visiblement furieux, bien qu'il gardait la véritable raison secrète. - Juste pour ce soir ... Fais un effort, Ark ... Arkady soupira, vaincu. Il ne pouvait vraiment rien lui refuser ... - Mais vous faites rien dans mon pieu, je te prévi... Kellen ne prit même pas la peine d'attendre la fin de la phrase qu'il tira Erine dans la chambre et claqua la porte derrière eux. Le blond balanca le verre qu'il tennait. C'est lorsqu'il entendit les gémissements de son frère et de sa pouf qu'il laissa les larmes couler sur ses joues. - ESPECE DE SALE CONNARD, hurla-t-il, avant d'enfiler sa veste et de sortir en claquant la porte le plus fort possible. Il était en rage, ses mains tremblaient, des larmes cavalaient sur son visage. Il n'avait qu'une envie, tout oublier, oublier ce con qui avait réduit son coeur en miettes. Il se dirigea vers le quartier gay, puis entra dans le 1er bar venu. Il était assez pitoyable, la main platrée et les yeux rougis. Il commanda une vodka au bar, puis attendit que l'alcool fasse son effet. C'est alors qu'un jeune homme l'aborda, s'asseyant près de lui, il commanda un cocktail, puis engagea la conversation : - Alors, on se bourre la gueule tout seul, beauté ? Arkady tourna la tête vers l'inconnu, plutôt pas mal, un grand brun aux yeux clairs, la peau légerement halée. Il décida de faire quelque chose d'irréfléchit, de se venger a sa manière, même s'il savait que son frère en aurait probablement rien a faire. - Emmène moi chez toi ... L'homme paru peut surprit, il répondit rapidement : - D'accord, c'est si gentillement demandé. Le brun n'habitait pas très loin, a a peine 5 minutes du bar. Dans l'ascenseur, il avait collé Arkady contre la glace, déposant de petits baisers sur ses joues encore légerement mouillées. - Alors, tu te venges de quel salaud ? - Ca te regarde pas ... - Okay, on passe direct a la baise, aucun problème ! A peine entré dans le spatieux appartement, le brun commenca un déshabillage rapide. Arkady se laissa faire, comme en transe. Son amant déposait des baisers dans son cou, puis il remonta le long de sa machoire, et finit par atteindre la bouche du blond. Ceci fait, il taquina ses lèvres de sa langue jusqu'a l'entrouvrir et commenca un baiser plus profond. Arkady décida de commencer à prender les choses en main, il déboutnna la chemise de son amant du soir avec sa main valide, ne lachant pas sa bouche, entrant et sortant sa langue qui se faisait de moins en moins timide. - Tu t'appelles comments ? Demanda le brun. - Arkady ... - Moi c'est Dante ! - Enchanté, Dante, maintenant ferme la et baise moi ! Dante sourit, puis reposa sa bouche sur celle d'Arkady, puis souleva ses bras afin de retirer son t-shirt. Le blond s'attaqua presque aussitôt à la braguette de Dante, caressant volontairement son sexe qu'il devinait déjà dur. Le brun fit de même, et bientôt il se retrouvèrent nus, à s'embrasser à en perdre haleine. Dante souleva le jeune homme, puis l'emmena dans la chambre pour plus de confort. Il l'allongea sur le lit, puis l'admira de loin, se caressa pour l'exciter. Geste qui fit son petit effet, car Arkady se souleva et attira Dante sur le lit, frottant sa virilité contre la sienne, recommancant à nouveau le baiser torride interrompu trop tôt à son gout. - T'as quel âge ? T'es pas mineur ? - J'ai 20 ans, murmura Arkady en reprenant sa bouche, mais va y doucement ... - C'est ta grande première ? - Ouais, avoua le blond avec gene. Arkady eut de nouveau envie de pleurer. S'il avait attendu, c'était avant tout pour lui ! Comme il se trouvait bete maintenant, d'avoir pu croire un seul instant que Kellen aurait pu être attiré par lui, par son double ! Ca devait d'ailleurs le dégouter, rien que d'imaginer toucher un homme, alors son propre frère ! Sans qu'il ne puisse les empecher, des larmes coulèrent de nouveau sur ses joues. Dante les remarqua aussitôt, et passa sa langue dessus avec tendresse. - pleure plus, t'es trop beau pour ça ... Le brun posa ses lèvres sur le cou de son amant, puis fit glisser la pointe de sa langue le long du torse d'Arkady. Il descendit jusqu'au sexe du blond, le lécha de haut en bas, répentant le mouvement plusieurs fois. Arkady commençait à être à l'aise, il laissa sortir quelques gémissements alors que la langue de Dante passait sur son gland. Celui-ci se décida enfin à stopper cette douce torture, puis prit en bouche le bout, et le suça quelques instants. Des tonnes de sensations parcoururent le corps d'Arkady. C'était la première fois qu'il allait si loin avec un garçon, qu'il prenait autant de plaisir. Il fut ravi de constater que ce n'était qu'un début, car déjà Dante commençait de longs mouvements, resserant le plus possible sa bouche autour du membre dressé de son vis à vis. Après quelques succions, il s'arreta pour descendre encore plus bas, dans l'endroit le plus intime, le plus chaud, le centre du plaisir. Il sentit une langue qui essauait de le pénétrer, puis un doigt. Danter bougait en lui doucement, le préparant à la suite qui se promettait d'être exceptionelle. C'est lorsqu'un deuxieme doigt le pénétra qu'Arkady poussa son premier cri. De surprise, de douleur ou peut etre de plaisir, il ne savait pas vraiment, ce qui comptait, c'était que ça ne s'arrete pas. Dante retira ses doigts, puis tendit un préservatif au blond qui l'attrapa et l'enfila à la hate sur le sexe de son amant. - Préssé ? Arkady ne prit meme pas la peine de répondre et il se retourna, en faisant attention a sa main, afin de laisser Dante s'occuper du reste. Ce dernier, devant la vision de cet homme prêt a l'accueillir ne tarda pas et le pénétra. Il s'enfonça en lui doucement, sentant quelques tremblements de la part du plus jeune. Une fois à l'intérieur, Dante approcha sa bouche de l'oreille d'Arkadn puis il lui murmura quelques mots rassurants. Le blond se détendit, et son amant commença alors de légers coups de rein. - Han ... c'est bon, murmura Arkady, totalement ailleurs. A ce moment la, plus rien n'avait d'importance, Ni Kellen, ni Erine, ni son amour inavouable, rien . Il se laissait envahir par le plaisir que lui donnait Dante, totalement. Celui-ci maintenait ses hanches en s'enfoncant plus fort, plus vite. Arkady n'aurait jamais cru ça possible, de se sentir aussi bien, il adorait ça. Dante le pénétra un long moment, dans cette position, puis il décida d'en changer. Il retourna Arkady, qui enroula ses jambes autour des hanches de Dante. Le brun le pénétra à nouveau, et une nouvelle vague de plaisir les submergea. Ils firent l'amour jusqu'au plaisir maximal, se donnait l'un à l'autre comme des affamés. Arkady aurait voulu le garder en lui toujoursn se sentir aussi bien tout le temps. Et c'est sur ces pensées qu'il s'endormit. Il ne se réveilla que quelques heures plus tard, et il refit l'amour avec Dante. Il le firent 4 fois cette nuit-là, le brun était étonné de l'endurance d'Arkady qui parraissait ne jamais en avoir assez. Arkaydu se colla contre lui, et il s'endormit pour de bon à 5 heures du matin, après une nuit éprouvante, mais qu'il avait tant aimé.
30 juillet 2009

Hey =3

Et oui, je suis vivante ! xD Mon pc est mort donc les chapitres déjà écrits aussi T__T Désolée, ça arrive dès que je peux Ak'
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2 juillet 2009

Without Counterfeit - 5

CHAPITRE 5 DESOLEE POUR L ATTENDRE =O ! VOILA DONC UN NOUVEAU CHAPITRE DE WITH. C !! BONNE LECTURE <3 Kalei ouvrit grand les yeux sous la surprise, puis son regard passa de Jack à Alice et d’Alice à Morgan. Sa bouche s’entrouvrit pour sortir un timide « bonjour », puis il regarda Jack en essayant de comprendre ce qui se passait. - Morgan et Alice sont venus nous proposer de … de … commença difficilement Jack. Alice sautilla sur place, excitée à la pensée de sa proposition, elle coupa Jack pour annoncer fièrement : - De nous accompagner pour un weekend à la campagne ! La mâchoire de Kalei se décrocha alors, il fixait le couple, ne savant pas quoi dire. - C’est super, hein chérie … ?! Demanda Jack en lui faisant des gros yeux, pour le faire réagir. - Heu … oui, sans doute … Morgan restait silencieux, fixant le sol. Alice prit alors la parole, se levant et attrapant la main de Morgan. - Bon, on va y aller, nous, hein chéri ?! - Oui …murmura Morgan Jack raccompagna Morgan et Alice jusqu'à la porte d’entrée, puis se retourna vivement. - ON EST DANS LA MERDE ! Cria le blond. - Merci, j’ai remarqué ! - Et puis … - Quoi ? - Je sais pas si je fais bien de te dire ça, mais … - Mais quoi ?! - J’ai cru que Morgan allait me tuer quand il t’a vu sortir de la chambre. Kalei regarda Jack d’un air étrange, puis articula : - Tu … tu crois que ça veut dire quoi … ? - Ca crève les yeux que tu lui plais, Kalei ! - Mais … c’est la fille qui lui plait, pas moi. - J’en sais rien … Murmura Jack, s’asseyant dans le canapé, il prit sa tête entre ses mains. C’est n’importe quoi cette histoire ! Le brun soupira, puis il alla prendre sa douche, pour finalement claquer la porte d’entrée une demi-heure plus tard. Kalei était de retour chez lui et, assit devant son bureau, il était en train de travailler sur la campagne. Le problème, c’est qu’il n’avait aucune idée de quoi faire ! Il ne pensait qu’a Morgan, a ce weekend qui promettait d’être riche en émotion. Il laissa donc tomber ses affiches, et alla se prendre une bière dans le frigo. Sur le canapé, il regarda un film sans trop d’intérêt, puis fit un brin de ménage. Le lundi suivant, il avait un rendez vous avec Morgan et son équipe, nous étions vendredi, et Kalei n’avait toujours rien à lui présenter. Il réfléchissait depuis 3 bonnes heures quand il eu enfin l’IDEE. En plus de faire décoller la marque, cette affiche allait surement faire comprendre a Morgan qui Kalei était. Celui-ci dessina rapidement une esquisse de la futur affiche, puis attrapa son téléphone et donna rendez vous à un mannequin dans son appartement, dans la demi-heure qui suivait. Le mannequin arriva à l’heure, et Kalei lui ouvrit avec un grand sourire. Il avait hâte que Morgan voit cette affiche, mais il était vraiment stressé de sa réaction aussi. - Bonjour … Dit le mannequin en plongeant ses yeux dans ceux du brun. - Tu es parfait ! Cria Kalei en le tirant à l’intérieur. Pose toi la, j’arrive ! Kalei s’en alla chercher son maquillage, puis il assit le mannequin sur un tabouret et commença son œuvre. Durant plus d’une heure, il maquilla, démaquilla et remaquilla ce pauvre mannequin, qui se demandait vraiment ou il était tombé. Le brun arriva finalement au résultat qu’il voulait, le mannequin était méconnaissable. Il avait appliqué un maquillage très pale, tout en douceur, qui contrastait avec les cheveux ébènes du mannequin, faisant ressortir un coté a la fois féminin et a la fois masculin, le résultat était la : on ne pouvait définir le sexe de cette personne. - Tu es parfait ! Répéta Kalei - Heu … merci … Kalei couru chercher des vêtements, c’était parfait, vraiment parfait ! Il habilla le mannequin avec une jupe en tulle rose pale et une veste de costume laissée ouverte, puis commença les photos. Devant le mur blanc du salon, le mannequin posait, Kalei faisait jouer l’ombre et la lumière à merveille. Apres quelques heures, la séance était finie. - Merci beaucoup, tu as fait du très bon travail … Dit Kalei en rangeant son appareil. - Merci a toi ! - Pour l’argent, vois ça avec l’agence, d’accord ? Le mannequin sourit, puis il se colla au dos de Kalei et murmura à son oreille : - On s’en fiche de l’argent … Je veux autre chose … - Ah oui ? Sourit Kalei. - Oui … Il glissa sa main dans le pantalon de Kalei et saisit son membre directement. Kalei ressortit la main de son partenaire, et se retourna pour embrasser sa bouche. - Fais ça vite, j’ai encore du boulot … murmura Kalei. - Okay. Le mannequin s’exécuta, et poussa Kalei sur le canapé, il retira rapidement tous leurs vêtements. Kalei se retourna, se mettant à quatre pattes. - Vite, vite ! - Je vais te faire mal si je … - CHUT ! Vas-y, je te dis ! Il ne se fit pas prier, et entra en Kalei rapidement. Celui-ci gémit de douleur, mais son amant commençait déjà ses coups de reins. Au bout de quelques minutes, le brun sentit le plaisir l’envahir, puis il remua des hanches afin de faire comprendre à l’autre qu’il voulait plus. Il accéléra donc ses coups, maintenant ses hanches fines. Ils finirent par se libérer dans un gémissement, puis Kalei s’endormit, exténué. Lorsqu’il se réveilla, le mannequin était partit, rien de bien surprenant. Il attrapa son pc portable et chargea les photos dessus. Elles étaient magnifiques, et on comprenait tout à fait le message que Kalei voulait faire passer. C’est donc après quelques retouches, l’ajout du logo de la marque et l’impression de l’affiche que Kalei partit prendre sa douche, puis directement se recoucher, le sourire aux lèvres. Le lundi tant attendu arriva enfin. Kalei poussa la porte de la salle de réunion, il était encore une fois le dernier à arriver. Il salua tout le monde, de bonne humeur et surexcité. - Alors voici les affiches … Le brun posa l’affiche sur un chevalet qui trainait la, puis attendit les critiques. Morgan ne disait rien, fixant l’affiche les yeux plissés. C’est au bout de 5 minutes dans un silence pesant que l’un des hommes prit la parole. - Qu’est ce que ça signifie ?! - Et bien …, il inspira un grand coup, cette affiche cherche à viser tout le monde, afin de cibler le maximum de clients. - Et qui vise-t-on avec cette affiche ?! Les drags Queens ? Se moqua l’un d’eux. Kalei tenta de rester calme. - Les hommes, les femmes, les transsexuels …. Et surtout les GAYS ! Morgan qui était resté muet jusqu'à présent ouvrit la bouche : - Les gays ? - Oui … en aimant moi-même les hommes … je peux affirmer que cet homme la ne laisse pas les gays indifférents. Cet aspect ANDROGYNE peut tromper tout le monde et même les hommes peuvent être attirés par d’autres hommes en se faisant tromper par … cette apparence … La fin de sa phrase n’était qu’un murmure, il fixait Morgan, qui lui rendait son regard. Ils restèrent muets quelques minutes, se dévisageant. - Il a comprit … Pensa Kalei avec terreur. Cependant, Morgan se leva avec un sourire franc sur le visage. - C’est génial, Kalei ! Il serra le brun dans ses bras et s’écria : - Heureusement qu’on à une femme avec un tel regard sur le monde dans cette équipe ! Kalei repoussa Morgan en soupirant. Non, il n’avait pas comprit. Il n’avait rien comprit du tout !
1 juillet 2009

BS - Epilogue T^T

EPILOGUE Terrance entra en trombe dans la chambre de nos deux amants, alors que ceux-ci dormaient paisiblement. - Debout ! Aidan ouvrit un œil, puis lança son cousin sur Terry, qui l’évita en riant. Celui-ci se dirigea vers la fenêtre et tira les rideaux, éblouissant les endormis. - Terry … dégage ! Dit Devan, de mauvais poil. - Devichou, tu avais promit de m’aider à choisir une de tenue, pour le voir ! - Ok, ok … je me lève ! Devan se leva alors. Aujourd’hui, c’était un jour très spécial pour Terrance, il avait un rendez-vous amoureux ! Avec un certain Jaden, ils s’étaient rencontrés lors d’une soirée et avaient sympathisé. Enfin, Terrance avait flashé sur le bel apollon. Alors que les deux amis étaient dans la chambre de Terry, celui-ci tendit devant lui deux chemises : une noire et une blanche. - Noire. Il prit ensuite deux pantalons, un jean et un pantalon noir. - Jean et pas la peine de me montrer les chaussures, tes converses noires. - Ok, merci. - Met ça en dessous de la chemise. Dit Devan, en lui tendant un marcel blanc. Terrance enfila le tout, puis se regarda dans la glace. Il remonta son col, puis regarda Devan avec un air pervers. - Muy bonita señorita … Hey ! Devan éclata de rire, puis donna une tape sur les fesses de son ami. Il se leva, Terry le suivit. Alors que le brun allait vers le congélateur, Terry hurla : - Non, n’ouvre pas ! - Pourquoi, tu caches un mammouth surgelé la dedans ? Sourit-il (HAHAHA ! Nia XD) Devan allait alors ouvrit le congélateur, Terrance était trop loin, il ne pouvait pas l’en empêcher ... C’est alors que Aidan surgit de la chambre, puis se jeta sur Devan, qui s’écroula et qui lâcha par la même occasion la poignée. - Heu … Ca va, mon ange ? Murmura Aidan, rouge. - Mais qu’est ce que vous cachez dans ce congel’ ? - Riiiiiiien ! Dit Terrance, rouge aussi. - Mon cœur … tu viens te recoucher … j’ai envie de toi … Répondit Aidan, voulant éviter la conversation. Devan n’était pas dupe, mais il se laissa entrainer par Aidan, excité malgré tout … Le soir, Terrance attendait sur la terrasse d’un restaurant plutôt chic. C’est alors qu’il le vit. Jaden s’avança vers lui, en souriant. Terry eut soudainement chaud en le voyant : il portait un pantalon droit noir, un marcel blanc en dessous d’une chemise de la même couleur laissée ouverte et une paire de baskets blanches. - Salut … Murmura Terrance. - Bonsoir. Ils s’installèrent, puis un serveur vint leur apporter la carte. Du côté d’Aidan et de Devan … Aidan avait concocté un diner romantique pour son amant, il avait fait la totale : roses rouges, champagne … Alors qu’ils mangeaient, Devan glissa la jambe le long de la cuisse d’Aidan. - Délicieuse … ta viande … Bien tendre ? Aidan faillit s’étouffer, mais continua le petit jeu de son amant. - Oui … c’est parce que je l’ai faite cuire … à l’étouffée … - Oh, vraiment ? Elle est bien gouteuse en tout cas …. J’en mangerais encore … et encore ! Le châtain sourit, puis prit le pied de Devan et le posa sur son entrejambes, tout en se léchant les lèvres de façon provocante … - Ressert toi … - Volontiers … Devan appuya plus fort sur le sexe d’Aidan, qui étouffa un gémissement. Il allait descendre sous la table, afin de le sucer, mais Aidan l’arrêta. - Nan, pas maintenant … - Pourquoi ? - Parce que … Murmura t-il. Aidan se leva, puis se dirigea vers le congélateur, l’ouvrit, puis en sorti une boite rouge. Devan le regarda d’un air curieux. Aidan s’avança, puis se mit à genoux. - Excuse moi, ça fait ring’, mais je le fais dans les règles de l’art ! Aidan ouvrit alors la boite qui contenait une magnifique bague en argent, assez grosse. - Même si on ne peut pas, en vrai … Tu veux bien m’épouser, en faux ? Devan regarda son amant avec des yeux ronds, surprit. - Mais alors c’était pas un mammouth surgelé ?! Aidan rit, puis Devan se jeta à son cou, l’embrassant. - Bien sur que je veux, mon amour ! - J’ai été surprit, quand tu m’as appelé, Terrance. - Oh, vraiment ? Tu peux m’appeler Terry, c’est moins long ! - Ok, oui donc, j’ai été surprit, je ne pensais pas vraiment te plaire. - Au contraire ! Dit Terry, en rougissant. C’est donc après quelques heures que Terrance proposa à Jaden de prendre un dernier verre, chez lui. Une fois avoir poussé la porte d’entrée, ils entendirent des gémissements assez significatifs venant de la chambre des amoureux, puis des « aahh, plus fort ! Vas-y Aidan » et des « Humm, elle est si grosse … » ne laissant plus aucuns doutes sur les occupations des deux autres colocataires. Terrance était mort de honte, il s’excusa. - Désolé, c’est qu’il s’ai… - Ca m’excite. Terry regarda Jaden quelques instants, puis se jeta sur sa bouche, le dévorant de baisers enflammés. Jaden poussa alors son nouvel amant vers le comptoir de la cuisine, où il l’assit, après lui avoir retiré son pantalon. Terrance prit un préservatif dans le tiroir du meuble, puis l’enfila au sexe gonflé de Jaden, qui souriait. Ce dernier le pénétra, puis commença des vas-et-viens rapides. Terry gémissait, hurlait : il n’avait jamais autant prit de plaisir de sa vie. Après s’être libérés, ils finirent la nuit sur le carrelage de la cuisine, en sueur. Avant de s’endormir, Jaden avait murmuré : - Je crois que … je commence à tomber amoureux fou de toi … Le lendemain, à l’école du Parc … - Kale … ! - Quoi, Drew ? - Je … Tu peux venir avec moi ?! Les deux petits garçons s’en allèrent vers un bâtiment de leur école, à l’abri des regards. Drew s’approchai de Kale, tout en rougissant, il posa ses lèvres sur les siennes, dans un chaste baiser. - Kale … tu veux être mon namoureux ? - Oui ! Comme mon papa ! Mon papa il a un namoureux, aussi ! - A oui ? Il s’appelle comment ? - Et ben … Avant il faisait crac-crac avec Aidan, mais je ne sais pas où il est parti, alors maintenant il fait crac-crac avec Evan, mais Evan il ressemble beaucoup à Aidan ! - J’ai envie qu’on fasse crac-crac ! Comme on est amoureux ! - Oui … mais mon père, il dit qu’il faut être grand. - Ben, on attendra alors ! - Oui ! C’est ainsi que les deux petits rejoignirent la cour de récréation, main dans la main …
1 juillet 2009

BS - 17

CHAPITRE 17 3 semaines plus tard, Jukka était rentré chez lui depuis maintenant une semaine. - Mon ange ? - … - Aidan ?! - Hum, je suis dans la cuisine ! Jukka rejoignit son amant dans la cuisine, celui-ci regardait par la fenêtre, l’air perdu. Jukka sentit son cœur se serrer, Aidan avait cette attitude depuis qu’il était rentré. En réalité, il était malheureux. Le blond savait très bien que jamais Aidan ne le quitterait, ni ne le tromperait. Mais il fallait être aveugle pour ne pas remarquer que toutes ses pensées allaient vers un autre homme. Jukka prit alors une décision qu’il était sur de regretter toute sa vie. - Je reviens … Aidan. - Ok. - Je t’aime. - … moi aussi. Jukka enfila rapidement son manteau, puis se dirigea vers un immeuble à une dizaine de rues du sien. Il monta quelques étages, la peur au ventre. Il finit par frapper à une porte, on lui ouvrit quelques minutes plus tard. - Jukka ? Demanda Devan, surprit. - Bonjour, j’aimerai te parler … - Entre. Jukka entra dans l’appartement, puis Devan l’invita à aller au salon, il refusa. - Non, ce ne sera pas long. - Je vous écoute. - Je te le donne. - Pardon ? - Aidan, je te le donne. - Quoi ? - Il n’est pas heureux avec moi, je n’ai pas réussit à le rendre heureux. Il reste avec moi car, malgré tout, il m’aime et il ne veut pas me faire de peine. Mais rester avec lui tout en me rendant compte que la seule personne à laquelle il pense, c’est toi … Devan était très surprit. Il ressentit de la peine pour cet homme qu’il avait tant haï et envié. - Mais si vous l’aimez … - Je suis convaincu que c’est avec toi qu’il devrait être, alors je vais rentrer chez moi, préparer un sac avec quelques affaires, puis le déposer ici. Je vais aussi passer ma nuit à pleurer, peut-être même que je me saoulerais à ne plus pouvoir m’en relever. Le brun fit un faible sourire, puis murmura un « merci », les larmes aux yeux. Jukka quitta l’appartement, l’air abattu. Il rentra chez lui et, comme prévu, prépara un sac avec des affaires à Aidan. Celui-ci arriva dans la chambre, paniqué. - Mon ange, tu fais quoi ?! Tu t’en vas ? - Non, toi tu t’en vas ! - Quoi ?! Pourquoi ? Jukka se leva, puis prit Aidan dans ses bras, tout en lui embrassant le cou. - Je t’aime, tu sais … Je ferrais n’importe quoi pour toi. - Moi aussi … Répondit Aidan, inquiet. - C’est pour ça que je te quitte. - Hein ?! - Je t’aime, mais tu aimes Devan. - Non, je t’aime, pourquoi tu dis ça ? - Je le sais, et toi aussi. Tu as tellement peur de me faire du mal que tu serais prêt à être malheureux toute ta vie. - Je ne suis pas malheureux, j’adore ma vie avec toi, je … Le blond se détacha des bras d’Aidan, puis lui tendit sac. - Vas chez lui … Aidan lui sourit faiblement, puis murmura : - Je suis désolé … - Je sais. - Je t’aime. - Moi aussi. - Mais on ne peux pas se mentir, pas vrai … - Non. La porte se referma derrière Aidan, clôturant 4 années de bonheur. Jukka avait énormément de mal à accepter leur séparation, il était encore sous le choc. Mais il était aussi convaincu d’avoir fait le meilleur choix, il ne pouvait pas contraindre Aidan à vivre tout sa vie avec lui, en sachant que la personne qu’il aimait plus que tout, c’était Devan. Ce qui rassura néanmoins le blond, c’était de se dire que malgré tout il avait compté pour Aidan. Ils avaient vécu heureux quelques temps mais Jukka avait beau chercher, il ne savait pas ce qui avait pu déclencher la fin de leur couple, la fin de cet amour passionné que Aidan lui portait. Bien sur, l’amour qu’Aidan portait à Devan avait été un des éléments. Jukka alla alors vers le bar, puis se servi un verre de cognac tout en soupirant, une larme coula sur sa joue. Aidan marchait depuis 10 minutes dehors, traînant les pieds. Il imaginait ce qu’il allait dire à Devan. « Bonjour et je t’aime » peut-être ? Il se rendit compte qu’il était devant l’immeuble, et se dit qu’il trouverait bien quoi dire quand il serait en face de Devan. Celui-ci ouvrit la porte à peine quelques secondes après que le brun ait sonné, il l’attendait. Aidan était devant Devan, mais aucun mot ne sortait de leur bouche. Aidan se trouva stupide, puis, prit d’une soudaine envie, il se jeta sur la bouche de son ami pour l’embrasser. Ce dernier ne refusa pas ce contact, et passa ses bras autour du cou d’Aidan qui l’embrassait avec passion. Devan emmena Aidan dans sa chambre, tout en le tirant par la manche de mon manteau, sans détacher leurs bouches. Ils tombèrent sur le lit, puis Aidan arrêta enfin leur baiser, pour prononcer : - Je t’aime. Tout simplement. Il avait cherché longtemps quoi lui dire, mais quoi de plus simple ? Devan lui lança un sourire radieux. - Il était temps … Ils s’embrassèrent de nouveau, animés par une passion débordante. Aidan glissa ses mains sous le tee-shirt de Devan, qui lui tenta d’enlever la veste et le pull fin du blond. Une fois leurs hauts enlevés, Aidan s’attaqua au pantalon qu’il fit glisse le long des jambes fines de son amant. Il redécouvrait ce corps qu’il aimait tant, et qui lui avait tant manqué. Aidan embrassa sa bouche, son torse, son bas ventre, et pour finir il posa sa bouche sur le sexe gonflé de Devan qui soupira de bonheur. Aidan englouti le pénis, enroulant sa langue autour. Alors qu’il sentait Devan proche de la jouissance, il lâcha le sexe, puis l’embrassa. En quelques secondes, il pénétra le brun, qui pencha violemment la tête en arrière sous le plaisir. Aidan commença des vas et viens, d’abord lents, puis il accéléra après la demande de son amant. Ils éjaculèrent ensemble, quelques minutes plus tard … Le lendemain matin, Aidan et Devan se réveillaient, enlacés. - Bonjour, mon amour … Murmura Aidan. Devan sursauta, puis ouvrit grand les yeux. - Quoi ? - C’est … réel ! Dis moi que tu es là, mon ange … - Je suis là. - J’ai tant rêvé de ça, si tu savais ... Aidan sourit à son amant, puis l’embrassa. « Merci Jukka » pensa t-il alors. « Merci de m’avoir donné le courage de faire ce que je devais faire … » Devan se mit à califourchon sur Aidan, puis l’embrassa de nouveau. - Dit moi que tu m’aimes ! Demanda le brun. - Je t’aime. - Tu sais quoi ? Moi aussi ! Rit-il.
1 juillet 2009

BS - 16

CHAPITRE 16 Le lendemain, Aidan était allongé sur son lit, somnolent, quand le bruit de la sonnette retentie. Il se leva, agacé, puis ouvrit la porte à cet abruti qui le dérangeait dans son sommeil. - Devan ? Demanda t-il. - Bonjour, Aidan … Je peux entrer ? - Heu … Oui, va y. Devan entra, laissant Aidan sous le choc. Le brun se retourna, fixant Aidan. - Je sui désolé, pour se que je t’ai dit hier. Aidan n’en croyait pas ses oreilles, il regarda son ancien meilleur ami, incrédule. - Devan, tu m’as vraiment fait du mal, ne t’attends pas a ce que je te pardonne aussi facilement. - … - Je reconnais que j’ai aussi ma part de responsabilité, mais … je n’y peux rien ! - … Je ne pensais pas ça de toi, Aidan. - Quoi ? - Que tu pourrais te servir de moi pour l’oublier. J’ai été trop aveuglé par mes sentiments. - Je suis désolé … Murmura Aidan, gêné. - Voila, c’est ça le problème avec toi ! Tu es toujours désolé et tu t’en fous du mal que tu peux faire ! Tu crois qu’en étant désolé tu peux tout arranger ? - Non, je fais ce que je pense être juste, mais je me rends compte de mes erreurs trop tard. - Tu me fais souffrir Aidan, je n’en peux plus … - Pardon ? - Rien que te savoir mener une vie ici, avec lui me fais souffrir, te voir devant moi, me fais souffrir, penser à toi me fais souffrir. J’ai pensé à un moment que Terrance pouvait peut-être me faire oublier, être mon confident et surtout te remplacer mais c’est impossible. Tu me manque … Je suis fou de toi, mais en même temps, je te hais. Et je sais aussi que si tu me demandais de revenir, là, maintenant, je le ferrais. - Je suis perdu, Devan … Murmura Aidan, les yeux dans le vide. - Perdu ? - Moi aussi, je ne sais pas quoi faire ! Continuer ma vie ici, avec Jukka, l’homme que j’aime, mais je ne peux pas nier que toi aussi, je t’aime et que je n’ai qu’une envie, en te voyant là, c’est de te faire l’amour à même me sol. - Et bien, va y … Dit Devan d’une voix rauque. - Non, je … pas ici, et pas maintenant. - Mais tu viens de dire que … - Je sais, mais parfois certaines envies feraient mieux de rester des fantasmes … Répondit Aidan, des larmes commençant à couler le long de ses joues. - Je vais y aller, alors. - D’accord. - Tu sais que je serais toujours là, si tu changes d’avis. - Je sais. Devan quitta alors l’appartement, laissant Aidan désemparé, qui continuait de pleurer silencieusement. - Si seulement je pouvais les avoir tous les deux … Le téléphone sonna, Aidan décrocha. - Allo ? - Bonjour mon cœur, c’est moi ! - Jukka ? - Oui, qui d’autre ? Attention, je vais être jaloux. - Ah … - Mon ange, tu pleures ? - Jukka, je … - Ca va ? Aidan … - Oui, ça va ne t’en fais pas, c’est juste que … - … ? - Devan est venu me voir, lâcha t-il. - Quoi ? Il t’a fait du mal ? - Non, Jukka … Je crois que je l’aime. - Je sais. - Tu sais. - Oui. - Mais je t’aime toi aussi, je suis perdu entre vous deux … - Tu ne devrais pas me dire ça, Aidan. - Je suis désolé, mais tu es le seul avec qui je peux parler … - Tu sais aussi que je risque de prendre le prochain avion et d’aller l’assassiner ? - Oui, je sais. - Alors ne dis plus rien. Je t’aime Aidan, tu es la seule personne qui compte pour moi, avec mes enfants. J’en deviendrais fou de te perdre. - Moi aussi, je t’aime. - Tu as envie de lui ? - Oui, répondit Aidan, sincèrement. - Alors va chez lui, fais lui l’amour et rentre ici. - Hors de question ! Dit Aidan, surprit de la proposition. - Pourquoi tu ne veux pas ? - Parce que je t’aime et que ça te ferait souffrir. - Alors tu as ta réponse. - D’accord, merci, mon ange … J’ai hâte que tu reviennes. - Moi aussi, plus que deux semaines et je suis là. - Je te laisse … - Ok, je t’aime, à demain … Aidan raccrocha, puis s’assit sur le canapé, la tête dans ses mains. - Comment je vais faire, moi ? Soupira t-il. Quelques heures passèrent, Aidan alla se coucher. Le lendemain, il travaillait. Une fois dans son lit, il fut incapable de trouver le sommeil. Il se retournait sans cesse dans son lit, puis soupira. Il passa la main dans son pantalon de pyjama, qui caressa son sexe avec douceur, tout en laissant échapper quelques gémissements. Au bout de plusieurs minutes, il éjacula dans sa main, transpirant. - Hum … Devan … Chez Devan, au même moment. Devan était dans son bain, il rêvait. Il repensait à Aidan, puis un sourire s’imprima sur son visage. Il l’aimait. Il l’aimait mais il était perdu. Et il avait eu envie de lui faire l’amour. Rien qu’à cette pensée, il eut une érection. Il se calma tant bien que mal, puis entendit la clé dans la serrure de l’appartement. - Devan ? C’est Terry ! Le brun se leva, puis se précipita nu comme un ver sur Terrance, qui était chargé de paquets. Il posa ses lèvres sur celle de son meilleur ami, puis lui prit les paquets des mains pour les mettre sur le comptoir de la cuisine. Il commença alors à ranger les courses. - T’es beau tout nu ! - Tu as envie de toucher, avoues ! - Je peux ? - Je ne sais pas … Répondit Devan, taquin. - S’il te plait … Devan sourit, puis, voyant Terrance se rapprocher, il décida de le faire languir. - Aidan m’a dit qu’il m’aimait ! - Quoi ? - Je suis allé le voir ce matin, pour m’excuser, comme tu m’avais dit … - Et ? - Il a dit qu’il était perdu, qu’il m’aimait et qu’il avait envie de me faire l’amour ! - C’est vrai ? - Oui ! - Vous avez couché ensemble ? - Non, il m’a repoussé après ! - Et tu es … content ? - Bien sur ! Je pensais qu’il me détestait ! Terry sourit, puis prit le brun dans ses bras, tout en l’embrassant sur les épaules. - Hum … T’es excité … - Oui, t’as vu ? Devan frotta alors son sexe nu contre l’entrejambe de Terry, qui gémit. - J’ai trop envie … - Je sais. Terry poussa Devan contre le comptoir, puis le fit s’asseoir dessus. Ceci fait, il écarta ses jambes pour se placer entre elle, puis déboutonna son propre jean et libéra son sexe. - Hum … Gonflé comme je l’aime … Ca va être bon ! Entre le, maintenant ! Demanda Devan. Terry ne se fit pas prier, il souleva légèrement les cuisses de Devan, puis s’enfonça en lui sans aucune préparation, ce qui fit crier Devan. Cependant, Terrance n’y prit pas attention, sachant que Devan adorait lorsqu’il faisait ça. Il commença alors un mouvement de va et viens en lui, gémissant à chacun de ses allés et venus. Les deux amis se libérèrent ensemble, dans un gémissement. Terry ne se retira même pas, et souleva Devan qui plaça ses jambes autour de sa taille. Ils entrèrent alors dans la chambre pour continuer leurs ébats une bonne partie de la nuit.
1 juillet 2009

BS - 15

CHAPITRE 15 - Petit récapitulatif, parce que j’ai pas dit l’âge des persos et que ça peut porter a confusion : Aidan a maintenant 22 ans, Devan 23, Terrance a 21 ans, Jukka en a 31 sinon, le petit Kale a 8 ans =D J’l’aime celui là XD - - Arrête, Aidan … Aidan se leva, Devan fit de même. - Excuse moi, de t’avoir laissé. Tu es une des personnes les plus importantes pour moi, mais … - Mais il y a Jukka. - Oui. - Tu l’aimes toujours autant ? - Oui. - Je vois. Murmura Devan, dépité. C’est alors qu’arriva Terrance, deux pommes d’amour à la main. - Devan, je t’ai prit une … Il stoppa sa phrase en voyant Aidan. - Bonjour ! Lança Terry, d’une voix enjouée. - Bonjour. Devan vit le regard meurtrier d’Aidan sur Terrance, mais ne dit rien. Il fit les présentations : - Aidan, je te présente Terrance. - Enchanté, dit Aidan, qui visiblement n’en pensait pas un mot. - Terry, tu veux bien nous laisser 5 minutes ? - Ouep mon cœur, j’t’attends devant le marchant ambulant. Devan regarda son nouveau meilleur ami s’éloigner, puis revint vers Aidan. - C’est qui, lui ? - Mon meilleur ami. Aidan tourna la tête brusquement vers Devan. Son meilleur ami ? Pour Aidan, Devan était le seul et l’unique meilleur ami qu’il n’ai jamais eu, et même s’il avait était un salaud profond avec lui, jamais il n’aurait d’autre ami aussi proche que lui. Comme ce Terrance pouvait-il prétendre être son nouveau meilleur ami ? Il ne le connaissait depuis peu, par rapport à eux qui se connaissaient depuis toujours. Aidan était dans une rage folle, mais ne laissa rien paraître. Mais il ne trompa pas Devan, qui remarqua illico sont état. - Tu es jaloux ? - De quoi ? - De Terry. - Pourquoi je serais jaloux de ça ? Devan se mit a rire, Aidan était toujours le même, toujours enfantin, égoïste. - Pourquoi tu es jaloux ? - Je ne suis pas jaloux, je te dis ! Arrête de dire que je suis jaloux, c’est faux, faux, t’entends ! Et puis pourquoi c’est lui ton meilleur ami, hein ? Je n’étais pas bien moi, comme meilleur ami ? - … - Pourquoi tu dis rien ? Tu penses que je ne mérite même pas ton amitié ? - Je le pense. Répondit sincèrement Devan. - Pardon ? - Je pense que tu ne me mérites pas. Tu m’as abandonné, je te rappelle. Et maintenant tu viens me voir, tu me fais une scène parce que tu es qu’un putain d’égoïste qui pense qu’a sa gueule ! Tu veux vraiment avoir une raison d’être jaloux ? Lui et moi, on baise ! Souvent et c’est vraiment génial. Il me prend, je jouis comme jamais avec lui … - Arrête … Murmura Aidan, tremblant. - Ca te fais quoi de savoir ça ? Tu as mal ? Je te fais souffrir ? Peut-être que tu n’es pas si égoïste que ça. Ou alors tu nous fais un caprice ? Comme un gosse a qui on aurait refusé d’acheter un jouet ? En plus, les gosses, ça te connaît, maintenant que tu élèves le tient avec l’homme de ta vie ! En plus, t’es le juste milieu : 10 ans de plus que le fils, 10 ans de moins que le père ! Dans 5 ans ce sera le petit que tu baiseras ? Aidan pleurait, tremblait. Comme Devan avait pu devenir si méchant ? Lui dire des paroles si blessantes. Sans réfléchir, il le gifla, le plus fort qu’il put. Devan porta sa main sur sa joue rouge, Aidan n’y était pas allé de main morte. Il regarda alors Aidan quelques instants, puis tourna les talons et partit en direction de Terrance qui regardait la scène de loin. Aidan vit son ancien meilleur ami partir, mais restait planté au milieu de l’allée, encore abasourdi par ce qui venait de se passer. Pourquoi Devan avait-il réagit ainsi ? Durant ces quatre années, avait-il nourrit une haine pareille envers celui qu’il disait aimer plus que tout ? Aidan décida de finalement rentrer chez lui. Arrivé devant sa porte, il la déverrouilla puis entra à l’intérieur. Il se dirigea de suite vers le répondeur et vit qu’il avait 3 messages. « Jeudi 20 Juin, à 16 heures 58 : Bonjour Aidan, c’est maman ! Je voulais savoir si tu allais bien et si tu avais mangé les gâteaux que je t’avais fait ! Rappelle moi dès que tu as le temps, et passe le bonjour a Jukka ! Bisouuus ! » « Jeudi 20 Juin, à 18 heures 32 : Bonjour, je suis le gérant de l’hôtel Royal, il semblerait que vous ayez oublié une mallette dans la chambre que vous avez occupée dans la journée du mercredi, merci de venir la chercher et de me rappeler au 01 47 73 44 29 » Aidan regarda le répondeur d’un air bizarre. Que Jukka faisait-il dans un hôtel la veille ? Il se souvenait que son amant lui avait dit qu’il avait un rendez-vous dans la matinée, mais dans un hôtel ? Pour vérifier ses doutes, Aidan composa le numéro de l’hôtel, puis attendit que quelqu’un décroche. - Hôtel Royal, bonsoir ?! - Bonsoir, j’aimerais parler au gérant … - Bien sur, je vous le passe. - Merci. Aidan attendit quelques minutes, puis il entendit quelqu’un prendre le combiner puis dire : - Allo ? - Bonjour, vous m’avez laissé un message comme quoi mon …frère avait laisser une mallette dans un chambre … - Oh, oui ! Vous pourriez lui demander de passer la prendre ? - C’est qu’il est à New York pendant un mois, mais je peux venir la chercher. - Très bien, je vous attends. Aidan raccrocha après avoir demandé l’adresse. Il se rendit dans un quartier paumé de la grande ville, puis tomba devant l’hôtel. C’était un hôtel assez classe, un trois étoiles. Il poussa la grande porte en verre, puis se dirigea vers la réception. - Bonjour, je viens voir le gérant … - C’est moi. - Je viens pour la mallette. - Ah, la mallette de votre frère ! - C’est ça … - Vous ne vous ressemblez pas du tout … - Heu … Jukka, a … été … Adopté ! - Oh. - Ses parents sont morts dans un incendie. - Oh, quelle horreur. - Oui … Au fait, mon frère était seul, hier ? - Non, il était accompagné d’une femme. - Oui, heu … je pourrais avoir cette mallette ? - Bien sur. L’homme tendit à Aidan la mallette, puis le salua. Aidan retourna chez lui, posa la mallette sur le lit, puis l’ouvrit. Il avait peur de ce qu’il allait trouver, mais l’ouvrit tout de même. Il y avait des feuilles blanches, des stylos et un dossier qui attira son attention. Il ouvrit la pochette et vit une feuille avec quelques lignes concernant un client quelconque. - Je me suis fait des films, je suis nul. Il referma la mallette, puis la posa sur le fauteuil près de la fenêtre. Il entendit alors son portable sonner, il décrocha. - Salut mon cœur ! - Jukka ! Comment tu vas ? - Bien et toi ? - Pareil. Alors New York ? - Je suis encore à l’aéroport. - Ah, tu m’appelles en sortant de l’avion ? Ton vol, s’était bien ? - Oui, y’avait des supers cacahuètes, au retour, je t’en prendrait. - Merci ! Ils parlèrent quelques temps, puis raccrochèrent. Aidan alla se coucher, content d’avoir eux son amant au téléphone. Il s’endormi quelques minutes plus tard.
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